De Neuchâtel au monde : un parcours guidé par l’humanité et l’engagement
Enfant d’immigrés italiens, né à Neuchâtel. J’y ai grandi, étudié et vécu presque toute ma vie, même si mon parcours professionnel m’a souvent conduit loin des rives de notre lac.
Curieux et ouvert sur le monde, ce sont les rapports humains, le bien commun et la justice qui ont toujours été au centre de mes intérêts. Avant et pendant mes études de lettres, j’ai beaucoup appris en faisant une foule de jobs pour les financer, que ce soit sur les chantiers, comme poseur d’affiches, contrôleur de la vendange, accompagnateur de voyages, journaliste ou prof de français dans le cadre de cours de vacances.
Diplômes en poche, j’ai eu la chance de réaliser un premier rêve : travailler dans l’humanitaire avec le CICR, dans des zones de conflits armés sur trois continents (Pérou, Bosnie et Burundi). J’y ai rencontré mon épouse, à l’époque elle aussi déléguée du CICR. Au terme de notre mission, nous nous sommes installés à Valangin et mariés à l’hôtel-de-ville de Neuchâtel. 3 enfants nous sont né-e-s, aujourd’hui adultes.
De l’enseignement à la diplomatie : un parcours dédié à l’impact et à l’innovation
Pendant les 10 années suivantes, j’ai enseigné le français et l’histoire au Gymnase Numa-Droz, devenu lycée Jean-Piaget, tout en gardant un pied dans les affaires du monde, au travers de missions ponctuelles pour le Département des Affaires étrangères, qui m’ont conduit dans les Balkans, au Kirghizstan, au Venezuela ou encore au Nigéria. Ce parcours un peu atypique a retenu l’intérêt de Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) et j’ai quitté l’enseignement pour la diplomatie scientifique : pendant 13 ans, j’ai assumé les fonctions de responsable des relations internationales du SEFRI, et accompagné 5 conseillers fédéraux et 3 secrétaires d’Etat dans leurs missions à travers le monde. Nommé ambassadeur par le Conseil fédéral en 2013, j’ai également dirigé un réseau de conseillers et de consulats scientifiques sur 5 continents, en collaboration étroite avec le département des Affaires étrangères, et représenté la Suisse, depuis Berne, auprès de ses partenaires étrangers en Europe et dans le monde.
Mais les affaires internationales ne m’ont pas fait oublier Neuchâtel, et la tentation était grande de rendre à ma Ville et à mon Canton un peu de ce qu’ils m’ont donné. C’est aussi en 2013 que je me suis lancé en politique, sous les couleurs de la toute nouvelle section neuchâteloise des vert’libéraux.
Un engagement politique enraciné dans le développement durable et l’action locale
S’engager fortement pour un mode de vie compatible avec les ressources de notre planète, chercher et promouvoir des solutions pragmatiques pour y arriver, travailler – beaucoup – sur le terrain pour les appliquer dans les faits : c’est ce qui m’a motivé à me mettre en lice. Elu au Grand Conseil à ma première candidature en 2013, réélu en 2017, et élu au Conseil Général de la Ville en 2016, j’ai accédé en 2021 à son exécutif, ce qui m’a fait abandonner sans hésiter ma carrière à Berne.
La suite est connue, et il vous appartient désormais de décider si mon engagement au sein de l’exécutif de la Ville pourra se poursuivre : j’ai essayé de faire de mon mieux et il reste du boulot. Je suis prêt à continuer à m’investir sans compter pour notre Ville !