Mes engagements pour la prochaine législature

Neuchâtel doit mieux mettre en valeur ses incroyables atouts, tout en gardant sa taille humaine et la qualité de vie qui la caractérise : le dynamisme immobilier est une opportunité rêvée pour inviter celles et ceux qui travaillent chez nous à y habiter. Moins de déplacements sur les routes, moins de perte de temps, un ancrage plus fort dans notre tissu associatif, social et économique, de meilleurs équilibres fiscaux : tout le monde y gagne, l’environnement aussi !

Autonomie énergétique

« Neuchâtel exploite pleinement son potentiel de production d’énergie locale renouvelable, qu’il s’agisse de photovoltaïque, du lac, de géothermie ou de bois. »

La transition énergétique est en marche : Neuchâtel doit viser la plus grande autonomie énergétique possible, conformément à la stratégie que le Conseil général a validé en mars 2024. Lutte contre les gaspillages, des bâtiments mieux isolés, de la production d’énergie locale : le soleil, l’eau du lac, la chaleur de la terre ou de l’air, le bois de nos forêts. Finie la coûteuse et dangereuse dépendance du fossile étranger : des places de travail chez nous, des circuits courts, un environnement préservé.  Si certains voient des problèmes partout, plutôt que de travailler à construire ensemble, ce n’est pas du tout mon optique : la vision est claire, elle est réaliste et nous avons commencé à la mettre en place. Il reste du boulot : mes manches sont déjà retroussées, et on y arrivera ensemble. 

Mobilité

« Maintenir et développer l’offre de transports publics, renforcer la mobilité douce et la mobilité partagée en ville. Développer un RER par les gares ferroviaires qui desservent les quartiers. »

Biodiversité

« Saisir toutes les occasions pour adapter le domaine public et encourager les privés à végétaliser, planter des arbres, perméabiliser les sols, favoriser la biodiversité. »

Neuchâtel est sur le bon chemin, mais il reste encore de gros îlots de chaleur à éliminer, à préparer la ville à lutter contre le ruissellement, à capter l’eau pluviale pour la rendre sous forme de fraîcheur lors des canicules (ce qu’on appelle une « ville-éponge »). La stratégie en la matière a été adoptée par le Conseil général début 2024. Nous devons continuer à bichonner nos arbres et à en planter chaque année un peu plus que ceux que nous devons remplacer. Et puis, il faut plus et mieux travailler avec les citoyennes et citoyens et les entreprises : 60% des surfaces vertes en zone urbaine sont en mains privées. La volonté de bien faire est souvent là, mais pas forcément les connaissances nécessaires : comment reconnaître et éliminer les plantes invasives ? Comment prendre soin de mes arbres ? Comment favoriser la faune et la flore en milieu urbain ? Les associations citoyennes sont souvent et pourront à l’avenir encore plus être des actrices privilégiées de la mutation de tous les espaces verts vers plus de durabilité, en partenariat avec la Ville. Les actions en collaboration avec les écoles ou les entreprises devront aussi être développées.

Tout à 10 minutes

« Veiller à la mixité sociale dans les projets immobiliers, encourager le commerce et les services de proximité, en aménageant des espaces conviviaux pour les piétons. »

Nous avons tout pour réussir, si nous veillons à ce que les projets qui se réaliseront ces prochaines années intègrent toutes les dimensions de la durabilité : environnementale, sociale et économique. Les secteurs de développement doivent prendre en compte une intégration harmonieuse dans le contexte naturel qui est toujours très près des habitations. Ils doivent prévoir ou participer à favoriser, dès leur conception, une mixité sociale particulièrement importante pour éviter les ghettos, qu’il s’agisse de capacité financière, d’âge, de structure familiale ou d’origine. Ces nouveaux quartiers naîtront le plus souvent aussi de la densification de secteurs déjà bâtis, à proximité des axes principaux de mobilité : plus de densité, ce sont aussi des possibilités intéressantes pour plus de commerces et de services dans les quartiers. Des places de travail en plus, des déplacements, du stress et de la frénésie en moins…

Qualité de vie

« Poursuivre la mise à disposition des réseaux nationaux et internationaux construits au cours de ma carrière : plus de notoriété, c’est plus de touristes, d’habitant-e-s et de compétences qui arrivent. »

Le futur de notre Ville, aujourd’hui encore plus qu’hier, c’est un bon équilibre entre celles et ceux qui y vivent déjà, et l’apport indispensable des forces vives qui arrivent d’ailleurs : étudiant-e-s, travailleuses et travailleurs spécialisé-e-s, chercheuses et chercheurs, migrant-e-s à la recherche de sécurité et de stabilité, toutes et tous contribuent de manière déterminante à la qualité de vie de notre communauté. Une ville est un organisme vivant, dont le cœur ne cesse de battre : chaque année, nous enregistrons entre 10 et 15’000 changements de domicile, dont une partie se fait à l’intérieur de la Ville, mais la majorité en dehors des frontières communales. 

Il est très important de faire rayonner notre Ville loin à la ronde : qu’il s’agisse d’un tourisme durable ou de futur-e-s résident-e-s séduit-e-s par les atouts de notre territoire et de son dynamisme. L’ancrage local est très important pour le personnel politique, mais une vision et une expérience plus large, des réseaux nationaux et internationaux peuvent apporter un plus précieux : ce qui est possible ailleurs l’est souvent chez nous aussi, et il n’y a rien de plus fécond que le brassage des idées pour avancer.

Santé et soins 

« Faire de notre ville un centre d’attraction pour les professionnels de santé en mettant en avant notre qualité de vie, afin d’améliorer et de renforcer notre système de santé local.  »

Éducation

« Promouvoir Neuchâtel comme centre d’excellence éducative à tous niveaux et d’attirer les talents en intégrant une dimension internationale à notre offre éducative. »

On pouvait lire un temps à l’entrée de la Ville : « Neuchâtel, ville de séjour et d’études ».Le panneau a disparu mais notre engagement en matière d’éducation est plus fort que jamais : de l’accueil de la petite enfance, parmi les plus performants du pays, à la recherche de pointe, toute la palette en matière de formation est présente sur le territoire communal. Ecoles primaires dans les quartiers, écoles secondaires concentrées dans quelques centres, deux lycées, un centre de formation professionnelle, une HES, un conservatoire et une haute école de musique, une université et une branche de l’EPFL : tout est en place pour satisfaire les besoins en matière de formation de base et attirer les talents dans les filières du degré tertiaire.

Si le projet pilote « Ma journée à l’école » (MAE) comble partiellement une terrible lacune du système éducatif suisse, certains parents expatriés, de passage quelques années seulement chez nous, regrettent l’absence d’une école internationale pour leurs enfants. S’il paraît difficile d’implanter ou d’attirer dans nos contrées un établissement de renom tel qu’il en existe sur les rives du Léman, peut-être que certaines pistes pourraient être explorées avec nos écoles publiques ? Attirer les enfants d’expatrié-e-s pourrait peut-être conduire à convaincre les parents concernés de la qualité de notre système scolaire…

Culture et Sport

« La richesse de notre terroir tant en matière culturelle que sportive constitue un défi de taille, mais surtout une énorme opportunité en termes d’attractivité, de rayonnement et aussi de qualité de vie pour notre population. »

Relations internationales

« Renforcer l’ouverture de Neuchâtel sur le monde, en valorisant sa diversité, en attirant et en intégrant davantage de talents internationaux, et en utilisant les visites de haut niveau pour promouvoir la ville à l’international, stimulant ainsi le tourisme et le développement économique. »

Neuchâtel se veut ouverte sur le monde. Elle l’est par la diversité de sa population, mais aussi par ses échanges très importants avec la France voisine, l’Europe et le monde. Des entreprises au rayonnement mondial sont installées sur notre territoire, dont le personnel spécialisé vient des quatre coins du monde. Des milliers de ressortissant-e-s étrangers travaillent dans notre ville, qu’ils et elles y soient établi-e-s ou pas. Nous dépendons, sans toujours nous en rendre compte, de réseaux énergétiques européens, de marchés européens ou mondiaux en matière d’exportations, de bassins de recrutement internationaux – ce sont donc des places de travail et des rentrées fiscales très importantes qui en dépendent.

Cette réalité-là est largement méconnue et peu d’efforts sont consentis pour inciter cette population à s’installer chez nous, mieux l’intégrer et valoriser des compétences qui pourraient être précieuses pour enrichir notre tissu associatif, culturel, sportif ou même politique.

C’est aussi à cela que servent les visites de haut niveau dans nos villes : elles permettent de médiatiser Neuchâtel à l’étranger, ce qui contribue à stimuler le tourisme d’affaires ou de loisirs, et attirer les talents dont nos entreprises, nos centres de recherche et nos institutions ont besoin.

Ces dernières années, de nombreuses et nombreux diplomates, responsables politiques de haut rang et délégations internationales ont découvert notre ville, souvent sur la base de relations personnelles : ces réseaux que j’ai développés dans les précédentes étapes de ma carrière sont toujours actifs et aujourd’hui à la disposition de notre Ville.